jeudi 31 mars 2016

L’Argentine : La Patagonie et le glacier du Perito Moreno (et El Calafate) du 18 au 20 Jan

Pour repartir d’Ushuaïa deux choix s’offraient à nous sachant que nous n’avions pas réservé de bus à l’avance et qu’il y a finalement pas mal de monde en cette saison : prendre trois bus et mettre deux jours à passer deux fois la frontière, prendre plusieurs ferry et attendre que ça se passe, le tout pour une belle somme, ou prendre un avion, une heure de vol, pour une sommes à peine plus élevée. Nous prenons donc l’avion pour El Calafate en Argentine d’où nous pourrons aller voir le fameux Perito Moreno, un glacier vivant, qui progresse, que l’on peut approcher de près pour apprécier sa majestuosité. 60 mètres de haut et 5 km de large pour ce colosse en forme de rivière blanche et bleutée.

A El Calafate nous découvrons tout d’abord ce qu’est la Patagonie, en tout cas toute cette incroyablement grande zone de pampa aride où peu de choses poussent. La couleur dominante est le jaune couleur d’une végétation qui donne peu à manger aux bêtes. Et c’est ainsi à perte de vue. De beaux reliefs viennent casser cette monotonie délicieuse. On se croirait vraiment dans un désert. Mais non loin de là, à 70km commence la région des glaciers et l’impressionnante cordillère des Andes, et de l’eau il y en a. De l’eau pure issue de la fonte des glaces, non totalement translucide car elle transporte beaucoup de minéraux, mais elle est aussi buvable que de l’évian. La Patagonie c’est donc ça, une immense région qui occupe quasiment un tiers de l’Argentine, des zones arides et de la montagne enneigée, glacée, arborée et offrant d’immenses ressources de vie. Et le tout enrobé dans un écrin magnifique.







A El Calafate nous prenons un tour pour aller voir le glacier, avec un tour de bateau pour approcher davantage. On se demandait comment serait aménagé l’ensemble et nous avons été agréablement surpris. De longues passerelles longent la rive du lac dans lequel se jette le glacier. Il y a plusieurs étages et plusieurs kilomètres d’observatoire. Finalement malgré le monde ce n’est pas chargé et cela nous permet de nous poser tous seuls par endroit, admirer la vue, et tendre l’oreille au moindre craquement du glacier ou à la chute d’un gros glaçon.
Unique au monde, fascinant, nous avons vraiment été charmés par l’endroit et pour une fois nous avons pu observer que malgré le réchauffement climatique, des zones conservent leur intégrité. Le glacier progresse et grandit chaque année, il vit, il craque, s’effondre, se reconstruit. Quel plaisir.






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