mardi 19 avril 2016

Le Chili : c’est aussi du désert, au Parc National Pan de Azucar du 26 au 29 février

Comment mieux terminer notre voyage au Chili avec Jérémie que par le désert d’Atacama ? Nous y sommes c’est la fin de ce petit séjour avec notre copain et pour finir dignement et de façon plutôt atypique nous avons décidé d’aller au Parque Nacional Pan de Azucar, dans le désert le plus aride du monde. 





Là-bas il n’a plu qu’une seule fois en 5 ans, mais cette fois là ça a tout dévasté et c’était l’an dernier. La ville la plus proche, Chañaral, n’a pas été épargnée et toute la partie basse de la ville a été dévastée. On en voit encore les stigmates. Dans le parc c’est une route entière sur plusieurs kilomètres qui a été détruite. Il ne s’agissait pas d’une route bitumée, mais quand même ! 


  








Seuls vestiges, quelques panneaux de signalisations perdus, et surtout le lit d’une rivière qui n’existe pas, ou qui a été creusé lors de cette tempête. Mais enfin, à part ça, l’endroit est sublime. Nous sommes au bord de la mer, sur un littoral constitué de grandes plages, de roches, de montagne, une eau bien bleue, et en face de nous une île qui est une réserve de manchots de Humbolt, encore eux ! 






Cette fois nous ne sommes pas allé les voir, et pourtant la balade ne valait que 6000 pesos chiliens (8€), car nous préférons passer notre temps à aller crapahuter dans le désert. Imaginez un endroit parfaitement aride, mais qui ne ressemble pas du tout à un désert comme le Sahara avec des millions de dunes. Ici c’est du relief, des roches, des cailloux, de la terre sabloneuse et pour végétation des cactus de toutes sortes. Il paraît que l’on peut observer des vicuñas, mais ce sont des hiboux que nous verrons. Et c‘est au bord de la mer que nous sommes, quel contraste, et quel paradoxe ! La sécheresse et la mer. 





Le matin le ciel est couvert comme pour menacer sans jamais intervenir. L’eau est rare voir inexistante et c’est à raison de camions citerne que les campings, les lodges, et que le village sont ravitaillés. Sur les abris des emplacements de tentes (oh merci! ça nous protège bien du soleil), des vautours prennent place et nous guettent. 




Malgré ces conditions il ne fait pas une chaleur torride, le soleil ne tape pas si fort et surtout l’air marin nous rafraichît. En fait on est plutôt bien. Après les marches qui nous prennent quelques heures nous allons nous rafraîchir dans l’océan. L’océan pacifique… Durant les marches on se rend compte à quel point cette nature est belle. L’aridité a en quelque sorte figé tout ça. Evidemment la végétation pousse très peu et même les cactus en meurt parfois. Mais malgré tout il y a de la vie. 






La vue sur la mer quasi permanente est évidemment un délice mais c’est surtout lorsque nous arpentons les chemins naturels au milieu des petits canyons que nous apprécions le plus les lieux. On croirait des décors de film, on vérifie en hauteur si des indiens ne sont pas en train de guetter prêt à l’embuscade. On ne croise aucun cowboy ni d’ailleurs même de marcheurs à part une fois. Nous sommes seul dans ce fabuleux endroit, et on en profite.











Ca y est le Chili c’est fini, et c’est aussi le moment où Jérémie nous quitte pour reprendre le bus pour Santiago et retourner en France. Quels bons moments passés ! Ca nous a fait du bien de voyager avec lui, comme en quelque sorte remotivé pour la suite du voyage. Muchas gracias ! Pour nous c’est en direction de la Bolivie que nous partons, pour de nouvelles aventures et une nouvelle culture, bien différente de ce Chili si moderne finalement.



















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