La Chine : Pékin du 25 au 29 juillet

Du 25 au 29 juillet, 5 jours à Pékin pour les français, Beijing pour le reste du monde

Après un peu de marche pour trouver l’auberge un peu perdue dans les petites rues, et l’aide d’une jeune chinoise qui a fait un détour de presque 1km pour nous aider, nous voici dans l’auberge, 1l de sueur en moins. Et déjà une nouveauté, anglais impeccable (avec fort accent chinois très similaire à l’équivalent en français), auberge moderne avec bar sympa et chambre avec clim, sécurisée avec cartes codées. Après quelques rencontres, finalement les auberges proposent toutes ces prestations, la concurrence est rude.

Nous ne perdons pas de temps pour nous élancer dans les « hutong » (petites rues traditionnelles) et déjà nous sommes charmés.
L’authenticité est au rendez-vous. De petites rues et ruelles, bordées d’arbres, avec de nombreuses portes décorées magnifiquement, des vendeurs de brochettes et autres spécialités. S’y croisent les mobylettes et scooters électriques, les vélos souvent électriques, rickshaw (touk touk) électriques prêts à vous emmener partout, les livreurs sur mini-camionnettes électriques, des voitures. Une sorte de grand n’importe quoi très organisé, un klaxon vous avertissant que le plus bruyant est celui qui passe le premier. Les premiers pas nous enchantent.

Nous visitons le premier jour la tour de la cloche et la tour du tambour où nous assistons à une démonstration de tambour d’époque . Ces deux monuments sont dans l’axe nord-sud qui coupe exactement en deux la ville. L’axe est prolongé par la cité interdite, la place Tianan’men, le parc Jungshan. Nous visitons le parc Jungshan qui nous permet de prendre de la hauteur et surplomber la ville et l’immense cité interdite. Presque toutes les heures nous achetons à boire à l’un des milliers de vendeurs de rue. Bon business à 5Yuan la bouteille de 50cl qui en vaut 2. Idem pour les glaces et les souvenirs. Le soir nous trouvons un petit resto et nous constatons que les prix ne sont pas les mêmes qu’en province… 3 fois plus cher au moins.

Le 2^ème jour et les suivants nous visitons avec Cindy et Jérémy qui nous ont rejoint depuis la Mongolie. Nous les avons rencontré à Sunpath l’auberge de Oulan-Bator, Cindy était avec nous en tour et Jérémy presque autant car nous l’avons croisé avant le tour, après, et pendant plusieurs fois. Au programme visite de la cité interdite, impressionnant, cher, et bondé, mais intéressant ! Marche dans la ville sous une chaleur harassante, chargée d’humidité et ce n’est pas une légende sous une cloche de brouillard jaune. En 5 jours je crois que nous n’avons pas vu distinctement le soleil. Visite du Temple des Lamas, le Palais d’été. Nous sommes impressionnés par la qualité de conservation et d’entretien de ces bâtiments et parcs vieux de 1000 ans pour certains. Et surtout par tout ce patrimoine historique très bien mis en valeur.

Tour du Tambour vue de la tour de la Cloche

Lac... euh... celui avec des lotus

Cité interdite

diabolooooo

Palais d'été

Céline hésite entre tarentule et scorpion pour son dîner

Entrée de la cité interdite, Mao toujours là pour veiller sur ses sujets

Le mur aux 9 dragons

Pékin et cette joie de vivre....

Temple des Lamas

French chinese team (léger dérivé de la French Mongolian team)

Le 28 juillet, La Grande Muraille, The Great Wall

« Qui n’a pas gravi la Grande Muraille n’est pas un homme véritable »                          Mao Zedong

Nous partons à deux arpenter la grande muraille à Mutianyu. Petite aventure, je passe les détail du Lonely Planet pas à jour sur les numéros de bus, les chauffeur privé qui se battent pour nous emmener et systématiquement ce petit problème de langue.

Ca y est au pied de la grande muraille, enfin au guichet. Prenons nous le téléphérique ? Non nous marchons (grimpons) et économisons 100Yuan/p. C’est parti pour 30 minutes de grimpette sur escaliers et quelques litres d’eau en moins. Nous y voici enfin, sur cette construction mythique, la plus grande œuvre jamais réalisée par l’homme. Et l’énergie dépensée en valait vraiment la peine. De part et d’autre le mur s’éloigne à perte de vue dans la montagne suivant les crêtes, c’est très impressionnant. Le tronçon visité est rénové mais nous allons jusqu’au bout et arpentons la partie non rénovée, en grande partie effondrée ou envahie par la végétation. Que ce soit sur la partie touristique ou d’origine, le charme opère, c’est beau, immense, historique. Nous imaginons les armées mongoles de Gengis Khan tenter de passer ces remparts, ce qu’ils réussiront, nous voyons les soldats chinois arpenter les kilomètres (6500km recensés, en plusieurs tronçons) de murs, leur difficulté autant que la nôtre à passer certaines portions très pentues. Il y avait du monde mais pas tant que dans les sites de Pékin, et finalement c’est tellement ardu que seuls les courageux sont montés tout en haut, et nous sommes bien tranquilles. On demande à Mathieu après si il a demandé sa main à Céline. Le site aurait pu être idéal si nous n’avions pas tous les deux perdu 3 litres d’eau dû à la chaleur et la difficulté. On reviendra à l’automne ;-).

Après ces quelques jours très agréables passés à Pékin en compagnie de Cindy et Jérémy, nos routes se séparent et nous partons en direction de Pingyao. Pékin est vraiment une ville agréable, certes bondée et très chaude (en juillet !), mais pleine de charme et d’authenticité associée à une modernité grandissante. La volonté de conservation et de mise en valeur du patrimoine ancestrale est évidente et c’est tant mieux, même si chaque parc ou site est payant ne serait-ce que 10Yuan. Business is business !

Nous y retournerons!

L'accès des pauvre (sans téléphérique donc) à la grande muraille

Fin de la partie rénovée