La Terre est Ronde: Le Pérou : En route vers le Machu Picchu, la cité perdue des Incas, du 27 au 29 mars

Des siècles d’une histoire profonde et tellement fondatrice pour l’Amérique du sud à portée de main. Quelle fierté de nous retrouver ici.

De Cuzco plusieurs options s’offraient à nous, mais toutes demandaient d’acheter les billets à l’avance car étrangement le site du Macchu Picchu est très prisé, et le nombre d’entrées journalière est limité.

Nous avons finalement opté pour un voyage de 3 jours appelé le Jungle Trail. Une autre option était l'Inca Trail, inréservable du jour au lendemain, ou le Salkantay Trail. C’est une sorte de parcours découverte et aventure, entre de la randonnée dans la forêt tropicale, un sérieux truc en tyrolienne où tu testes vraiment ta peur du vide, encore de la randonnée, des thermes à ciel ouvert. Les paysages sont magnifiques, le long de cours d’eau, dans la vallée, foulant les sentiers incas. Puis l’arrivée au pied du Machu Picchu dans le village de Aguas Calientes, par le sentier longeant le chemin de fer. Au retour nous prendrions le même chemin, mais cette fois dans le train.

Nous arrivons dans un hôtel réservé par l’agence, avec nos compagnons de voyage, Olli et Katja les Finlandais, Hollie et Jonnie les Australiens, et notre guide Eduarrrdo.

Quelques heures de balade puis de sommeil avant de nous réveiller avant l’aube pour entamer l’ascension vers le Machu Picchu. Ce lieu mythique, lointain, tellement rare, nous sommes sur le point de l’atteindre, le voir, le sentir, le ressentir. Nous décidons d’y aller à pied car en bus c’est vraiment tricher. Démarre une ascension nocturne de presque 1 heure par des escaliers chaotiques et interminable dans le noir. Evidemment nous ne sommes pas les seuls… Nous arrivons, le groupe se reconstitue, les portes s’ouvrent et là… gros brouillard !!!

Le Macchu Picc quoi ?

Ha ha. En fait ce n’est pas gênant, ça donne même un côté mystique à l’endroit. On le devine mais on ne le voit pas entièrement, ce sera pour plus tard. On tâtonne, on espère, on avance, on découvre ce lieu qui promet tellement. A 6h du matin ce n’est pas encore la cohue, le silence est là et la scène est impressionnante. Eduardo nous guide une petite heure et nous explique les lieux, puis nous laisse visiter à notre gré. Là commence le voyage. Nous flânons dans la cité, imaginant la vie avant la fuite. Rien d'écrit sur cette cité, ou presque. Il en était question, sans savoir où, elle avait été cachée, dissimulé à l’envahisseur espagnol pour éviter qu’ils la détruisent. Bien sûr la végétation avait repris ses droits lorsqu’elle a été découverte en 19. Abandonnée 500 ans plus tôt… La cité est en partie restaurée, ce qui nous permet de mieux comprendre, sans gâcher.

un aperçu de l'état avant restauration

Il y a tellement à dire sur cet endroit, l’agriculture en terrasse pour un meilleur drainage et l’utilisation de technologies presque trop modernes pour nous, l’adaptation des légumes en les amenant de plus en plus haut pour l’adaptation à l’altitude… ; des sentiers à flanc de falaises, les murs assemblés de façon à paraître absolument indestructibles, le Huayna Picchu surplombant la cité, les pics montagneux surplombant majestueusement le fleuve en bas de la vallée.

Une des plus belles vue du voyage, sans doute

Evidemment on aurait préféré être seuls, faire comme d’autres voyageurs qui sont allé marché 4 jours à la découverte de Choquequirao. Paraît-il que c’est encore mieux, sans doute car ça se mérite encore plus, et que peu de gens s’y rendent. Ce sera pour notre prochain séjour au Pérou. Beaucoup de mots pour ne pas tellement décrire le Machu Picchu. Je dirais que c’est parce que ça se vit. Et s’apprécie sans doute aussi en image.

Alors on se tait, et on regarde.