Content d’être arrivé à Chengdu, nous partons directement au
centre de recherche et d’élevage des pandas géants.
Tout proche de Chengdu un bus public nous y emmène rapidement. Nous avons hâte
de voir ces créatures si rares dans la nature, et si attachante. Le site est
dédié,
et tente de reproduire au maximum l’habitat naturel. Evidemment des bambous,
principale source d’alimentation des pandas, y poussent partout. Nous les voyons
enfin, un gros bébé de plus de 100kg nous propose de l’admirer en train
de prendre son petit déjeuner. Un peu plus loin nous en voyons
d’autres,
une dizaine ( !!) mangent, s’amusent, se sautent dessus comme des
enfants. C’est vraiment plaisant à voir. Ils sont mignons comme tout et
annoncent clairement qu’ils préféreraient jouer que mettre un coup de
griffe si on franchissait la barrière. Ce que nous n’avons pas vérifié
quelle dommage… Plus loin des pandas… rouges. Une espèce que nous ne
connaissions pas, plus petite, faisant penser au raton-laveur (en fait il y a
des gênes communs). Très beaux aussi. Belle journée
dans ce parc, une belle entrée en matière dans le Sichuan.
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Nos amis les pandas, rares dans la natures, sont ici dans un milieu favorisé. Ils peuvent entre deux siestes s'adonner à la pratique du kung-fu |

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Le panda rouge |
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Avant de faire 100kg ça pèse au moins une fois 100g. On a essayé d'en piquer un mais on s'est fait choppé... |
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Et avant de peser 100g ils en pèsent un jour 10. |
Le mont Quincheng
Le lendemain il pleut sans discontinuer, quelle chance nous
prévoyions
d’aller
marcher au Qingcheng shan, montagne sacrée du taoïsme. Nous y allons quand même,
ce qui s’avère une bonne idée malgré la pluie. Nous avons fait la balade
sous nos ponchos. Mais ce point soulève une question. Un poncho n’est-il
pas censé être totalement étanche, supporter des pluies que ne le
pourrait un blouson ? Et bien la réponse est que le quechua à
10€
oui et le Lafuma à 20€ absolument pas. Après
20 minutes Mathieu est trempé. Heureusement il ne fait pas trop
froid. Le site est très joli, de beaux temples, un ensemble
mis en valeur. Mais comme d’habitude, et cela a été
finalement désagréable, tout est trop propre et trop
organisé. Le moindre pas est sur des chemins de pierre, de bois, de béton,
fait pour que le touriste suive le chemin et ne s’en détourne pas. C’est le cas pour
tous les sites de ce type. Aller marcher en forêt se fera sans salir ses chaussures.
Nous comprenons mieux les femmes en talons hauts !
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Et pour 10Yuan et 30' de trajet pour le mont QingCheng, un High Speed Train |
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J'oubliais de préciser que pour 10Y c'est grand confort et 2 hôtesses classes par wagon |
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On est pas bien là ?! |
L’Opéra du Sichuan
Le soir nous allons voir un spectacle, l’Opéra
du Sichuan. Spectacle traditionnel d’acrobate, de mise en scène
avec costumes d’époque, marionnettes jongleuses (oui oui) et de changement de
masque. L’ensemble est magnifique, le décor, la musique, les comédiens.
Les changemens de masque sont incroyable. En une fraction de seconde l’artiste
change de masque. Et à moins de 3 mètres nous n’y
voyons que du feu. Ravis !
Malheureusement c’est tout ce que nous aurons vu dans le
Sichuan. Nous avons néanmoins expérimenté la
cuisine du Sichuan. Une excellente fondue extrêmement pimentée (voir la
couleur de l’huile) nous aura expliqué le contexte local.
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Ne réglez pas votre téléviseur, la couleur rouge de la fondue est normale, et les flottants sont des piments. Aller Céline se lance.... |
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Oui... ça pique !!! |
C’est donc avec un petit pincement que
nous continuons notre route en direction du Yunnan. Nous prenons conscience que
ce pays regorge de mille choses à
voir, faire et goûter, et qu’une simple traversée
ne pourra que nous permettre d’effleurer le tout, mais aussi nous aider
à
nous faire revenir plus longuement dans les régions qui nous aurons plu au premier
abord, dont le Sichuan.
Prochaine étape : En route vers Dali dans le Yunnan
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